Norvège, Italie, Espagne… Trois de nos étudiants étaient (ou devaient être) à l’étranger lorsque le confinement a été mis en place. Certains ont choisi de rentrer en France, d’autres de rester sur place. Retour sur leurs expériences.
Félix Potié, IG4, en Erasmus à l’Université NTNU en Norvège
L'université a fermé le 13 mars, tout comme les restaurants, bars, salle de sports, etc. Ici le confinement n'est pas total, cependant il est recommandé de rester le plus possible chez soi. Polytech Montpellier m'a contacté rapidement, me proposant le rapatriement en France, j'ai longuement hésité et j'ai décidé de rester pour le moment.
Très vite, l'université a pris des mesures pour que les cours continuent "normalement" et a décidé de ne faire passer aucun examen en présentiel. Tous mes projets et TP sont à faire chez moi et les deadline n'ont pas été modifiées. Le rythme est intense et c’est compliqué de travailler toujours seul et au même endroit, dans une résidence étudiante, à distance de mes partenaires de projet norvégiens.
Est-il préférable que je retourne en France et que j'écourte mon Erasmus ? Je me pose beaucoup de questions, ce n'est définitivement pas l'Erasmus dont j'avais rêvé durant tant d'années. Malgré tout j'essaye de rester positif en pensant à mes premiers mois ici, qui se sont déroulés à merveille.
Gustave Bertier, MAT4, Politecnico di Torino ou « PoliTo »
Je devais partir à Turin mais finalement, je suis chez mes parents, où j’ai un emploi du temps chargé. L’organisation des cours à distance à Turin me parait excellente. Les TP sont en train d’être organisés.
Au niveau de mon intégration avec la classe, c’est plus mitigé : j’aurais aimé avoir un contact avec un élève sur place comme nous faisons à Polytech. Cela confirme l’importance de faire accompagner les élèves étrangers arrivant à Polytech par des élèves référents ! Les TP seront par groupe, ce qui me permettra de m’intégrer plus efficacement.
J’ai de bons contact avec le responsable des Matériaux au PoliTo, qui m’aide à m’adapter à ce nouvel environnement. Je me sens soutenu par les enseignants et le service des relations internationales qui m’ont beaucoup aidé en amont de la mobilité, je sais qu’ils seront là en cas de soucis. La situation doit durer jusqu’à fin septembre aux dernières nouvelles.
Vivien Novales, MEA5, en stage de fin d'études en Espagne
Au départ, je ne voulais pas rentrer en France, car j'ai eu du mal à avoir ce stage et je m'épanouissais pleinement dans mon travail là-bas. Néanmoins, la situation en Espagne s’est dégradée rapidement et mon entreprise a fermé pour une durée indéterminée. Je suis donc rentré en France à contrecœur.
J'ai réussi à prendre le dernier avion vers la France avant la fermeture complète des frontières. J'ai pu négocier la continuité de ma mission en télétravail depuis mon lieu de confinement à Bourges, dans le Cher. Cette solution me permet de poursuivre mon travail en toute sécurité pour moi et pour les autres.
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