Koovea, start-up partenaire de Polytech Montpellier co-fondée par un ancien étudiant, a reçu ce mois-ci le prix “Internet of Things” pour l’industrie et les services, dans le cadre des trophées de l’embarqué. Ces trophées mettent en lumière, au niveau national, les projets d’entreprises ayant développé des systèmes embarqués comportant une composante logicielle innovante.
“Ce prix est une belle reconnaissance pour notre solution de traçabilité des produits thermosensibles comme les médicaments, reconnaît Adrien Content, CEO et cofondateur de Koovea. Il nous permet d’avoir une visibilité auprès de l’industrie, avec une portée nationale. D’ailleurs, la publication concernant ce trophée, postée sur les réseaux sociaux, a obtenu un engagement et un nombre d’impressions records ! Au delà de la notoriété, c'est également une reconnaissance pour tout le travail effectué par notre équipe, qui est composée d’une majorité d’ingénieurs venant de Polytech Montpellier !”
Après une prépa intégrée à Polytech Montpellier, Adrien rêve de travailler dans l’aéronautique, et intègre l’INSA de Toulouse pour la fin de son cursus. Diplôme en poche, il ne résiste pas à l’opportunité de revenir vivre dans sa ville natale. Après un passage dans des entreprises comme Altran ou Matooma, il co-fonde Koovea en 2018 et développe depuis sa solution de surveillance de la température de produits biotechnologiques, en temps réel et à distance. Partenaire de Polytech Montpellier, il recrute régulièrement des stagiaires et jeunes diplômés de l’école.
“Je voudrais conclure avec un mot pour les élèves qui aimeraient se lancer dans la création d’entreprise. J’aime cette citation de Nelson Mandela, que j’applique quotidiennement à mes projets : “Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends.” Si vous avez un projet de création d’entreprise, investissez-vous dedans, et vos efforts paieront. Il existe aujourd’hui des dispositifs qui peuvent vous aider à vous lancer, à financer vos projets. Ne vivez pas dans le regret. Au pire... vous gagnerez de l’expérience.”