Après deux ans d'expérience dans le domaine biomédical, Anass El Hilal, diplômé de l'école d'ingénieurs POLYTECH Montpellier en 2012, a pris la décision de retourner sur les bancs de l'université pour développer un projet de création d'entreprise de dialyse mobile. Pour cela, il s'est appuyé sur un dispositif novateur, le "diplôme étudiant entrepreneur".

Le projet d'Anass El Hilal vise à faciliter l'accessibilité à la dialyse dans les pays en voie de développement.

"Aujourd'hui, des unités mobiles de dialyse sont implantées en Australie et au Canada mais aucune dans les pays d'Afrique, où la situation est bien plus critique, se désole Anass El Hilal. Mon projet prévoit un dispositif avec une caravane éco-conçue, équipée de matériel médical d'occasion revalorisé, et des services complémentaires de formation, télémédecine et maintenance. L'objectif est d'améliorer le quotidien des patients en leur donnant accès à des soins près de chez eux. Nous avons déjà visité une province au Maroc où nous comptons déployer notre premier projet pilote, qui prendra en charge 20 bénéficiaires. A terme, nos caravanes pourront sillonner tous les continents."

Pour mener à bien son projet, Anass El Hilal a choisi le DEE, le diplôme étudiant entrepreneur. "Ce diplôme a été créé en 2014. Il permet aux jeunes de moins de 28 ans de bénéficier d'un statut d'étudiant-entrepreneur et des conseils de tuteurs universitaires et professionnels, explique Céline Breton, référent entrepreneuriat à Pepite LR ⁽¹⁾ et enseignante à POLYTECH Montpellier. Anass El Hilal est le premier étudiant de POLYTECH Montpellier à avoir opté pour ce statut. Nous espérons qu'il y en aura beaucoup d'autres !"

Anass El Hilal fait partie des 11 finalistes francophones d'un concours international, le Global Social Venture Competition, qui récompense les meilleurs projets sociaux et environnementaux portés par des étudiants et jeunes diplômés. La finale mondiale aura lieu en avril à Berkeley, en Californie.

⁽¹⁾ Pepite LR : Pôle étudiant pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat du Languedoc-Roussillon.

Serge PEYTAVIN est  décédé à l’âge de 69 ans. Professeur de l’Université Montpellier 2 en chimie des matériaux au sein du Laboratoire de Physicochimie des Matériaux Solides, il a assuré les fonctions de directeur de l’ISIM de 1989 à 1999.

Convaincu qu’une formation d’ingénieur avait sa place au sein d’une université il n’a cessé d’œuvrer pour que l’ISIM soit reconnu comme une école d’ingénieur à part entière.

Directeur infatigable, il a mené un combat quotidien pour l’identité de l’école. Elle lui doit en particulier la construction du bâtiment 31, partie visible de l’iceberg de son action. Les collègues qui l’ont côtoyé peuvent témoigner des difficultés qu’il a dû surmonter pour mener ce projet à son terme.

Parfois par anticipation par rapport aux attentes des instances d’évaluation, il a conduit une politique volontariste qui a permis à l’école de devenir membre de la Conférence des Grandes ecoles et d’être reconnue au sein d’autres instances. Il a doté l’école de structures telles qu’une cellule des relations internationales qui est à l’origine du développement des expériences à l’étranger pour les élèves de l’école.

Il était convaincu que pour former un ingénieur apprécié des futurs employeurs, il était indispensable d’accorder une place de choix aux sciences humaines.

L’esprit d’école, il a su le donner aux élèves en favorisant leurs activités parascolaires et on se souviendra de grandes soirées de gala organisées par le Bureau des Elèves au Corum ou des nombreuses victoires du voilier ISIM.

Nous garderons le souvenir d’un collègue chaleureux et disponible et d'un directeur opiniâtre, entièrement dévoué à son école, à laquelle il permit un nouveau départ après une longue période difficile au sein d’une université en attente de nouveaux statuts.

La cérémonie religieuse a eu lieu samedi 10 mars à l'église de TEYRAN et a été suivie de l'inhumation à Bagnols-les-Bains en Lozère.

318 entretiens de recrutement menés en l'espace de quelques jours seulement : c'est le tour de force que réalise chaque année l'école pour sélectionner ses futurs étudiants PeiP, ceux qui intègrent POLYTECH après le bac.

"Entre le 6 mai et le 17 mai, nous mobilisons une centaine de personnes, enseignants et anciens élèves, pour animer une cinquantaine de jurys correspondant à 318 entretiens de motivation, résume Nicole Zanina, responsable du service Scolarité, qui organise cette campagne chaque année. Il s'agit d'auditionner les meilleurs candidats issus du concours Geipi Polytech. Si l'entretien se passe bien, ils intègrent d'office une école Polytech. Les autres, eux, passent un examen écrit".

L'école va bientôt recommencer l'opération, à partir de la mi-juin, pour les entretiens de recrutement des candidats souhaitant entrer à POLYTECH directement en 3e année.