Cette année, toute la promo des étudiants de 4^e année de la spécialité Informatique et gestion a mis ses compétences au service du Parquet de Montpellier. Objectif : développer un outil informatique pour faciliter les demandes de réquisitions de contrôles d’identité, adressées au Procureur de la République par la police nationale ou la gendarmerie.

Ces demandes de réquisitions, très encadrées juridiquement, se faisaient jusqu’à présent sous format papier. En modernisant la démarche, l’application prévoit de réduire les risques d’invalidité, avec notamment la géolocalisation, grâce à un outil intégré pour le tracé de zones géographiques parfaitement définies, mais aussi la sécurité et le suivi des données et des statistiques.

Très investis, les chefs de projet ont travaillé étroitement avec le Parquet, les policiers et les gendarmes. "Au départ, il a fallu assimiler le « jargon » des demandeurs. Une doctorante en droit nous a aidés à y voir plus clair, expliquent Clément Roig et Godefroi Roussel, chefs de projet. Ensuite, la promo a été divisée en sept équipes : communication, sécurité, interface, modélisation des besoins, base de données, cartographie, traitement des données."

Et l’équipe ne compte pas ses heures. "Cette méthode de travail est très enrichissante, car elle fédère 48 étudiants autour d’un même but : la satisfaction du client, poursuivent Clément et Godefroi. En tant que chefs de projet, il nous faut être à l’écoute de nos collègues et s’adapter à chacun, être polyvalents sur l’aspect technique pour pouvoir suivre les avancées de chaque équipe, et parvenir à motiver tout le groupe."

"Cette opération a débuté il y a un an avec un projet industriel, puis un contrat étudiant, précise Anne Laurent, responsable du département Informatique et gestion. L’objectif serait de pérenniser nos relations avec le Parquet et de finaliser cet outil dans le but qu’il soit opérationnel, voire déployé sur d’autres Parquets."

L’équipe a fait une première démonstration de l’application le 17 janvier dernier, dans une salle d’audience du Tribunal de Grande Instance de Montpellier, face au procureur de la République en personne et à des représentants des forces de l'ordre. Elle sera prochainement en phase de test chez l’ensemble des acteurs.

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Le premier atelier-débat sur l'Intelligence artificielle (IA) organisé à Polytech a réuni quelque 100 personnes le 6 février. La vision des chercheurs était mise à l'honneur.

Après une présentation des enjeux de l'Intelligence Artificielle, qui prend de plus en plus d'ampleur dans nos vis connectées, les participants ont pu échanger leurs points de vue : l'IA peut-elle être un tiers de confiance pour la résolution de problèmes humains ? L'IA et les robots vont-ils détruire définitivement l'emploi ? L'IA accélérateur ou contrepoids à la montée des inégalités dans le monde ?...

Des discussions à bâtons rompus qui ont mobilisé près de 70 personnes jusqu'en milieu de soirée.

Fort du succès de cette première édition, Polytech Montpellier, le Laboratoire d'Informatique Robotique et Micro-électronique de Montpellier (LIRMM), la Maison des Sciences de l'Homme Sud (MSH Sud) et Forum des débats continueront à répondre aux questions suscitées par l'IA lors d'un prochain débat autour de la vision des entreprises, mardi 6 mars, en présence d'IBM et de start-ups montpelliéraines.

Dès maintenant vous pouvez contribuer au débat du 6 mars

Inscription obligatoire

Les 6 et 7 février ont eu lieu les Journées Matériaux, organisées par les étudiants du département. Une centaine d'étudiants ont pu assister à une série de conférences, présentées par des intervenants venus présenter leurs métiers et leur parcours. Des étudiants de 5^e année de la spécialité Matériaux ont également présenté leurs Projets Industriels de Fin d’Etudes (PIFE).

"Les interventions étaient accessibles et variées, chaque intervenant avait un parcours différent des autres, et des conseils à donner aux futurs ingénieurs que nous sommes", raconte Nathan Sylvestre, en 3^e année, membre de l'équipe d'organisation des Journées Matériaux.

Les étudiants ont ainsi pu découvrir les différentes facettes du métier d'ingénieur matériaux auquel ils auront accès après leur diplôme."Les Journées Matériaux se sont terminées avec la remise des prix posters PIFE (Projets de Fin d'Etudes) après le vote des participants", poursuit Nathan Sylvestre.

• 1^er prix : Quentin RUIZ et Mathieu VANGREVELYNGHE
• 2^e prix : Corentin ALBINET et Mélanie MASCART
• 3^e prix : Tony SERANO et Victoria PROVOST

 
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Pour la 17^e année consécutive, les étudiants de 5^e année du département STE ont organisé trois jours de séminaire entre étudiants et professionnels de l’eau, du 12 au 14 février.

Pour ces rencontres, le public était nombreux : près de 400 personnes se sont réunies durant ces trois jours, afin d’aborder les enjeux de la gestion de l’eau tels que l'impact du changement climatique sur les milieux aquatiques, l’utilisation des membranes pour le traitement des eaux usées et les impacts des réformes territoriales sur l'organisation des services de l'eau.

"Le rythme est très intense,témoignent Marie-George Tournoud et Stéphan Brosillon, respectivement responsables des départements EGC et STE.Pas moins de vingt spécialistes sont venus animer des conférences captivantes et instructives."   

"La grande affluence lors de ces trois journées a été une belle récompense après six mois d'organisation, conclue Clément Chetoui, co-organisateur de l'événement. Je remercie mes "collègues" de STE5 de m’avoir confié cette mission et les enseignants pour leur aide précieuse. C'est une expérience enrichissante, notamment pour développer son réseau en rencontrant des professionnels parmi nos différents sponsors et partenaires."

L’équipe organisatrice, mobilisée depuis la rentrée de septembre, a su rassembler des professionnels de l’eau, partenaires de l’évènement : Aqua Valley, Bouygues, Suez Consulting, SAUR, Cereg, Veolia, B.E. SERI, les collectivités territoriales comme la Métropole de Montpellier, ainsi que l’IM2E, HydroSciences Montpellier et l’Université de Montpellier (dans le cadre du FSDEI).

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