Polytech Montpellier Université de Montpellier

La collaboration entre Polytech Montpellier et l'Iowa State University renforcée

Kurt Rosentrater, professeur au "Department of Agricultural and Biosystems Engineering" de l'Iowa State University (ISU), a initié cette collaboration avec le département Génie biologique et agroalimentaire (GBA) de Polytech Montpellier en 2015.

Une collaboration fructueuse : pas moins d'une quinzaine d'étudiants du département GBA ont ainsi pu réaliser leur stage de 3ème ou 4ème année à l'ISU, alors qu'une dizaine d'étudiants américains ont été accueillis à Montpellier pour des stages en laboratoire ou pour suivre l'école d'été FLOW.

Par ailleurs, chaque année, le Pr. Rosentrater dispense des cours en anglais aux étudiants de GBA5 et PROD5 sur la thématique "Sustanability of Food Systems - Sustainable Development and Life Cycle Assessment", et intervient également dans l'école d'été FLOW pour des cours sur la thématique "Introduction to Food Engineering".

Initialement développé par le département GBA, grâce à l'appui de l'Université de Montpellier et de MUSE, cet accord spécifique vient compléter le Memorandum Of Understanding (MOU) signé entre l'ISU et l'Université de Montpellier dès 2015 et vient parfaire la construction d'une collaboration solide et durable entre les deux institutions.

Cet accord est ouvert aux étudiants de tous les départements de Polytech Montpellier. Celui-ci va permettre d'ouvrir de nouvelles opportunités d'échanges pour nos étudiants qui auront ainsi accès à un semestre d'étude dans une université américaine.

Une année en échange à Sherbrooke

Et si vous vous laissiez tenter par une mobilité à l’étranger, voire par un double diplôme ? Polytech Montpellier a tissé des liens très étroits avec plusieurs universités internationales et est également membre de plusieurs programmes internationaux en partenariat avec des universités prestigieuses. L'Université de Sherbrooke au Canada est l’une d’elle. Nous avons rencontré quelques-uns de nos étudiants en échange là bas. Récit.

Polytech Montpellier mène une politique active d'ouverture à l'international en entretenant des liens avec plus de 100 partenaires académiques et 600 partenaires industriels à travers le monde. L’école est également membre de plusieurs programmes internationaux et a mis en place des doubles diplômes avec des universités prestigieuses.

Lucie Four, Jodie Cottave, Florian Davila, Valentin Flageul, Clément Caito, Paul Reynaud, Michel Moulins et Yassine Touati ont eu envie de tenter l’aventure à l’Université de Sherbrooke. Nous avons recueilli leurs premières impressions.

"Le campus de L’UdS est vraiment superbe. Aux beaux jours, certains cours ont même eu lieu à l’extérieur, racontent-ils. Tous les jeudis, le campus s’anime pour le "5 à 8" et tout le monde partage un moment festif dans les différents bâtiments. La première semaine, il y avait une foule de 3 000 personnes, étudiants et enseignants confondus ! Cela permet de beaux moments de cohésion."

Pour la plupart en colocation, ils profitent de leur séjour pour visiter du pays. "Nous avons passé le week-end à Montréal, mangé la meilleure Poutine de la région à La Banquise, participé au festival de l’ETS (Ecole de Technologie Supérieure - un autre partenaire de Polytech Montpellier)... Il y a aussi des lacs magnifiques aux alentours. La nature est très présente."

Pour certains d’entre eux, ils se voient bien rester. "Les québécois sont très faciles d’accès, et ils ont un accent et des expressions irrésistibles. Par exemple au MacDo, on ne commande pas un Happy Meal mais un Joyeux festin !"

"C’est une destination vraiment motivante, ajoutent-ils. Sherbrooke est une ville très calme, très différente de Montpellier. Ce qui la caractérise ? Ouverture d’esprit et créativité. C’est une vraie richesse que de vivre cette expérience."

En savoir plus sur les doubles-diplômes

Inventer des solutions pour l'économie circulaire de la filière papier/carton

Du 12 au 16 septembre 2022, nos étudiants en 5ème année (hors formation par apprentissage) ont participé à un challenge d’entrepreneuriat et d’innovation durables autour de la réutilisation du carton et du papier : créativité, innovation, simplicité, économie circulaire… Autant de valeurs clés dans la formation d’ingénieurs responsables, entrepreneurs de demain. Au terme d’une semaine de challenge, 35 projets ont émergé, dont certains bénéficieront d’un suivi et d’un accompagnement par le groupe Suez.
Répartis en équipes pluridisciplinaires, les 180 élèves ont pu explorer l'ensemble des étapes de leurs projets (faisabilités technique, commerciale, économique, financière, juridique, sociale, environnementale, etc.) Ils ont pour cela pu s’appuyer sur les conseils du "Village des Experts", une quinzaine d’entreprises installées dans l’espace de coworking de Polytech Montpellier. En fin de semaine, ils ont "pitché" devant un jury composé d’enseignants, de professionnels et d'experts de l'innovation.

Inventer, concevoir, développer, financer

Au terme de la première journée ("Inventer"), les groupes ont été formés, et une idée à défendre toute la semaine est née. "C’est très enrichissant, témoigne Marie Josée Samy, juriste de Polytech, intervenue sur la propriété industrielle dans le Village des Experts. Certains étudiants sont très motivés et défendent leur idée avec ferveur. D’autres sont revenus poser d’autres questions au fil de leur réflexion."

Lors de la deuxième journée, consacrée à l’étude de marché ("Concevoir"), Marion Lochard de Pépite LR témoigne : "Certains sont très engagés mais déchantent rapidement lorsqu’ils découvrent que l’idée existe déjà… Malgré tout, je les encourage toujours à persévérer !"

Le troisième jour ("Développer"), le projet a pris forme : cartons réutilisables afin d’éviter le suremballage, rembourrage en carton pour le marché de l’ameublement, distributeur d’eco-cups lavables pour bannir les gobelets en carton, service de collecte de boites à pizza consignées et réutilisables…
"Ce sont des problèmes du quotidien qu’on essaye de résoudre, c’est très concret, témoigne l’une des élèves de 5ème année. L’exercice nous a aussi permis de mettre en commun nos compétences puisque toutes les filières sont mélangées."

Dernière étape : le financement du projet. "Pour notre projet de barnums en carton destinés aux festivals, nous avons eu un bon retour de Suez, qui a pensé notamment à des événements internationaux comme le FISE, s'enthousiasme un étudiant. Nous avons également un rendez-vous avec un expert de la Métropole de Montpellier pour étudier le financement d’un tel projet."
Quant à l’exercice en immersion, tous sont unanimes : "C’est très intense ! Mais cela nous donne l'opportunité de toucher à tous les sujets et surtout d’avoir le point de vue d’entreprises. Avec pourquoi une concrétisation à la clé…"

 Une belle conférence en point d'orgue

Temps fort de la semaine, Polytech Montpellier a accueilli mardi 13 septembre deux de ses diplômés pour raconter leur parcours entrepreneurial aux étudiants de 5eme année et répondre à toutes leurs questions.

Julien Tuffery dirige l'Atelier Tuffery, une société qui confectionne des jeans Made in France. Il défend une production éthique, locale et responsable ; Marie Nagy, aujourd’hui à la tête de l’entreprise de couverts écologiques Reus'eat.

Ils portent tous deux une vision de l'entrepreunariat respectueux de l'environnement et encouragent l'économie circulaire et la responsabilité sociétale. Un beau retour d'expérience pour nos élèves, qui pourront à leur tour inventer ou réinventer les entreprises de demain. "Entreprendre, c’est innover mais c’est surtout réinventer", a conclu Julien Tuffery.

 IMG 1340

 Lire l'article sur le site de la Métropole

Depuis plusieurs années, l’événement est organisé par Polytech Montpellier, en partenariat avec Montpellier Méditerranée Métropole, BIC de Montpellier, Pepite-Lr, EIT Health France, SATT AxLR, Alter'Incub, Les Entrep' ainsi que des entreprises impliquées dans l’économie circulaire : SUEZ France, SCOP3, Services Écusson Vert - SEV, Reus'eat, Atelier Tuffery, SCE Aménagement & Environnement, Ressourcerie du lez. Merci à tous les partenaires !

L’impact environnemental des iPads à Polytech Montpellier

À Polytech Montpellier, à chaque rentrée, des iPads sont distribués aux étudiants de 3ème année, sous la forme d’un prêt pour la durée de leurs études en cycle ingénieur. Cette démarche a pour but de développer de nouvelles approches pédagogiques et de favoriser le travail collaboratif.

Le groupe de travail DDRS (Développement Durable et Responsabilité Sociétale) de Polytech Montpellier a chargé Paul Agut, élève en Matériaux, et Thomas Teuret, élève en Microélectronique et Automatique, d’analyser le cycle de vie de l’iPad pour en mesurer l’impact environnemental.

"Pour un seul iPad, les résultats obtenus ont montré une émission de 76,4 kg de CO, expose Paul Agut. 60 % de cette émission proviennent de la fabrication, 24 % de l’usage, 14 % de la distribution et 2 % de la fin de vie, en correspondance avec les données annoncées par Apple."

Paul Agut a entrepris des recherches et a découvert que sur la phase de fabrication, l’extraction des terres rares étaient sujet à controverse, ou encore que la phase de distribution nécessitait des transports avec un impact carbone important.

"Cela a mis au jour de vraies questions d’éthique !, témoigne Paul Agut. D’autant que toutes les informations sont confidentielles…"

Thomas Teuret, quant à lui, s’est intéressé à l’utilisation de l’iPad, et à l’impact des applications et des flux de données. Il a mis en place un outil d’analyse réutilisable, permettant de disposer pour le futur d’une analyse très fine de la consommation électrique de l’iPad, qui prend en compte l’environnement physique (réseau wifi, données, applications, temps de charge etc.)

Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre engendrées, ils ont contacté l’entreprise SMAART, basée à côté de Montpellier, spécialisée dans le reconditionnement de téléphones et tablettes. "En proposant des iPads reconditionnés aux nouveaux étudiants de Polytech Montpellier, à raison de 300 élèves diplômés par an, une économie de 8 835 kg de production de CO2 serait faite sur trois ans. Ainsi, sur une année, l’économie serait de près de 3T de CO2 eq."

Au final, cette économie est relative (du même ordre qu’un A/R Montpellier-New York) et doit se réfléchir plus globalement, en prenant en compte les enjeux de formation et l’utilisation raisonnée numérique sur l'école.

Actuellement en stage à Airbus Atlantic à Saint Nazaire, Paul Agut a obtenu la note de 17/20 pour son PFE. "Je ne m’attendais pas à faire autant de recherches autour de ce sujet. La problématique de l’innovation technologique face aux questions éthiques et environnementales qui en découlent, notamment l’épuisement des ressources, est un sujet passionnant."

Il conclut : "Ce projet m’a permis de faire travailler mon esprit critique, d’aller vers les gens… de travailler mes Soft Skills, c’est super important ! Et c’est très motivant pour la suite. J'envisage maintenant ma carrière dans le domaine environnemental."

logo muse
logo um
logo réseau polytech
logo ministère de l'éducation nationale
logo eurace
logo cti
logo cge
logo cdefi
logo campusfrance
formations controlées par l'état
logo ddrs