Le challenge Innovatech, intergénérationnel et 100 % féminin, est organisé par l'association Elles bougent, qui se mobilise pour favoriser la mixité dans les métiers scientifiques. Une journée d'échanges et de partage entre lycéennes, étudiantes et ingénieures pour imaginer un projet innovant pour l'industrie de demain mais aussi casser les préjugés autour du métier d'ingénieure. Camille Herrmann, MEA5, sort lauréate des sélections régionales. Elle se rendra à Paris pour la finale le 31 mai.

Bravo à l’équipe de Camille Herrmann, prix du jury, pour son projet "Speak-Easy" (équipe "S = MC³"), une montre intelligente permettant aux personnes sourdes ou malentendantes de communiquer dans leur quotidien.

Camille Herrmann témoigne : "Pour ce challenge mon équipe était composée d'une marraine ingénieure à Spie et de trois lycéennes de Champollion, Joffre et Pompidou. Le dispositif que nous avons développé se présente sous la forme d'une bague, qui retranscrit le langage signé en message vocal dans un bracelet connecté. La réponse orale de l'interlocuteur serait retransmise à l'écrit sur le bracelet. "

Après une mise en contexte, l'équipe s'est inspiré du programme "C'est pas sorcier" pour présenter le dispositif au jury. "L'ambiance était très bonne au sein de l'équipe. Nous sommes restées en contact pour préparer la finale à Paris le 31 mai. J'ai été ravie de pouvoir discuter avec des lycéennes de mon parcours !"

Actuellement en stage de fin d'études chez General Electric, c'est sa tutrice de stage Chloé Boegler-Cazenove, diplômée de Polytech Montpellier, vice-présidente du Conseil d'Ecole, qui l'a incitée à participer à ce challenge.

Sous l’impulsion de Manon Vidal, diplômée 2021 en Génie biologique et agroalimentaire, ils étaient 14 à répondre à l’appel lancé à la communauté des alumnis, afin qu'ils et elles viennent présenter leur parcours professionnel sur fond de transition écologique, aux élèves d'aujourd'hui.

Sur scène, Alexandre Champy (STE 2020), Bastien Ducruezet (IG 2009), Sébastien Duschesne (MEA 2008), Géraldine Karbouche (GBA 1990), Elsa Mellon (MAT 2022), Robin Sales (MAT 2021) ; mais aussi : Paul Agut (MAT 2022), Anthony Bof (STE 2021), Paul Contremoulin (IG 2019), Joey Dagaud (MEA 2021), Célia Graziani (STE 2019), Félix Potié (IG 2021) et Roméo Puech (MAT 2021), et ils ont toutes et tous choisi d'orienter leur parcours professionnel dans la transition écologique.

Manon Vidal dresse le bilan de la soirée : "Les échanges étaient fluides et spontanés, les retours d’expériences des intervenants étaient captivants et ont suscité beaucoup de questions : comment donner du sens à mon métier ? Quels sont les secteurs d'activité qui embauchent dans la transition écologique ? Quelles sont les perspectives d'avenir pour les emplois dans ce domaine ?"

Pour certain·es diplômé·es, l'amphi Peytavin est un souvenir tout frais, mais la nostalgie reste intacte !

Revoir la table ronde en vidéo

Le mois de mars a été marqué par deux conférences DDRS de qualité : l'intervention de François Mirabel le 9 mars et une table ronde consacrée à la Low-Tech le 16 mars dans le cadre des JNI (Journées Nationales de l'Ingénieur).

Le 9 mars, François Mirabel, professeur d'Économie et doyen de la Faculté d'Economie a offert un point de vue économiste, et donc bien différent de celui auquel sont habitué·es nos élèves dans leurs cours, sur les fondements des marchés de l'électricité actuels et les aspects économiques, techniques et politiques du processus complexe de la distribution d’énergie électrique.

Dans un contexte énergétique mondial tendu et avec des besoins croissants de décarbonation, comment faire subsister ces marchés de l'électricité tout en ménageant le sort des foyers les plus précaires ?

Le 16 mars, Jean-Louis Bantignies a animé la table ronde organisée en partenariat avec l'IESF, autour d'Alain Brauman, Jean Chery, Benjamin Clouet et Benjamin Pillot. Que propose la low-tech comme modèle de société ? Est-elle compatible avec la high-tech ? Comment concevoir la formation des ingénieurs autour de ces valeurs ?

Une soirée qui a réuni 130 participants, sur place ou à distance.

Le 16 mars, après une matinée de sensibilisation aux compétences transversales (Soft Skills) les élèves de 3ème année ont rencontré des diplômés de l’école aux profils variés pour représenter au mieux la diversité des métiers auxquels donne accès la formation, et pour découvrir les carrières qui leur sont ouvertes après l’obtention du diplôme.

L’événement a rassemblé 32 diplômé(e)s autour de tables-rondes. Issus des formations Génie biologique et agroalimentaire (GBA), Informatique et gestion (IG), Matériaux (MAT), Microélectronique et automatique (MEA), Mécanique et interactions (MI) et Sciences et technologies de l'eau (STE), ces diplômés ont partagé leur quotidien d’ingénieur et répondu à toutes les questions : parcours, recrutement, carrière, conditions de travail, évolution professionnelle, problématiques de terrain, création d’entreprise… 

Une occasion rêvée de découvrir la réalité du monde du travail tout en nous montrant les métiers accessibles et les opportunités de carrière, et favoriser les contacts auprès des diplômés maintenant en activité. Une visibilité qui génère d’autres questions : contrat pro ? stage à l’étranger ? poursuite d’études ? Les élèves ont maintenant toutes les cartes en main.

Pour MI et MAT, cette journée des métiers a été couplée avec les traditionnelles Journées Matériaux et Mécanique et Interactions. L’occasion d'échanger autour d’un cocktail pour célébrer les retrouvailles, en particulier de la promo MAT 2005 qui avait répondu présente, et de poursuivre les tables rondes le lendemain. Trois anciens élèves de cette promo ont participé à distance, et treize autres sont revenus à Polytech Montpellier pour l'occasion et se sont prêtés au jeu, y compris lors du challenge spaghetti-chamallow qui a clôturé les deux journées. Pour ces anciens issus d'une même promo, cela a été un réel plaisir de se retrouver, et pour les élèves MAT, une opportunité de se projeter dans 20 ans.

Pour les MI, dix anciens ont répondu présents pour l'événement. Ces ces diplômés s'étalaient de la toute 1ère promo MI aux jeunes diplômés, ce qui a permis à nos actuels étudiants de se faire une idée de leur "évolution" au cours du temps. Les MI ont ainsi pu découvrir la diversité des postes auxquels ils pourront prétendre dans les années
futures.