Polytech Montpellier Université de Montpellier

La semaine de l'Eau

Du 12 au 14 février, une centaine de personnes se sont réunies à Polytech Montpellier pour le 24e Séminaire Eau. Un événement organisé par les élèves des formations STE et EGC et inauguré par Philippe Augé, président de l'Université de Montpellier. Puis, les 15 et 16 février avait lieu l'édition 2024 du hackathon international Water4Future ! Une semaine riche pour l’Eau !

Le Séminaire Eau, c’est trois jours de conférences scientifiques sur des thématiques d'avenir liées aux domaines de l'eau et de l'hydroscience : l'Hydrobiologie, le Génie des procédés et l'Écologie, le tout entièrement organisés par les élèves de Polytech Montpellier. Cette année, professionnels et scientifiques sont venus partager leur expertise sur des sujets controversés tels que les mégabassines, ainsi que des thématiques d'avenir comme la réutilisation des eaux usées et les outils de caractérisation hydromorphologique des cours d'eau.

Comme les années précédentes, nos élèves de Sciences et technologies de l'Eau ont également participé au hackathon international sur l’eau Water4Future (W4F), ouvert par Michaël Delafosse, Maire de Montpellier et Président Montpellier Méditerranée Métropole. 74 équipes d'Europe, d'Afrique, d'Amérique du Nord et d'Asie du Sud, avaient 48h pour innover ! Elles se sont réunies dans une effervescence extraordinaire qui a fait naître des projets techniques et sociaux innovants sur le thème "Eau, Crises et Résilience".

Pas de victoire pour Polytech cette fois-ci, mais nous saluons l'équipe gagnante de l'Université de Montpellier, dont faisait partie Evalie Goudard, diplômée Polytech Montpellier et sérial vainqueure du W4F !

Bravo à tous !

Quel bilan carbone pour l'école ?

Dans le cadre de son Projet de Fin d’Études en Matériaux en 5ème année, Laure Bochet a entrepris la mission de réaliser le bilan carbone de notre école. Cette initiative, bien plus qu'une simple étude, témoigne de l'engagement profond de notre institution envers la transition écologique.

Le bilan carbone de notre école est un exercice réalisé tous les trois ans pour évaluer notre empreinte environnementale et identifier les domaines où des améliorations peuvent être apportées. Pour le mener à bien, Laure Bochet a pris en compte une multitude de données pour l'année 2022. Parmi celles-ci figuraient la consommation d'électricité, les achats, le chauffage des bâtiments, la gestion des déchets, la consommation en eau, le matériel informatique, ainsi que les déplacements des étudiants et du personnel. Sans surprise, ce sont ces derniers qui constituent toujours la majorité des émissions.

L'étude, basée sur une méthode certifiée développée par l’ADEME, a mis en lumière les aspects les plus énergivores, notamment les déplacements domicile-Polytech en voiture et les voyages en avion pour les stages à l’étranger. Ces données, recueillies grâce à une enquête récente auprès de notre communauté, ont révélé l'importance cruciale de repenser nos modes de déplacement et d'adopter des pratiques plus durables.

Au-delà des chiffres, cette expérience a ouvert de nouvelles perspectives pour notre étudiante engagée. Elle a exploré des notions nouvelles sur les enjeux environnementaux, qui deviennent incontournables pour les entreprises en matière de durabilité. Pour Laure, cette démarche préfigure l'émergence de nouveaux métiers et de nouvelles opportunités professionnelles.

À présent, Laure Bochet se prépare pour son prochain défi : un stage de fin d'études dans une entreprise de roulements à billes à Annecy. Elle reste déterminée à poursuivre son engagement en faveur de l'environnement, une dynamique que l’école continue à promouvoir et à encourager.

L'innovation au service du monde de la lutherie d'art

Depuis quatre ans, Alain Wetterwald, passionné de musique et artisan cithariste, a trouvé en nos élèves ingénieurs une source d'innovation pour perfectionner son art. Luthier de profession, il a revisité la cithare traditionnelle, pour aboutir à sa gamme d'instruments à cordes pincées nommée "Zither", et fait régulièrement appel à Polytech Montpellier. Dernier Projet de Fin d'Études (PFE) en date : un élève de MEA chargé d’automatiser une partie de la fabrication de ces instruments aux sonorités envoûtantes.

Après un élève en Matériaux qui a réalisé une étude afin que les Zithers résistent à la tension des cordes, puis un élève de Mécanique et Interactions qui a réalisé des modulateurs, pièces complexes permettant un changement de tension de câble, c'est au tour de Laurian Damico, étudiant en Microélectronique et automatique, de repousser les limites de la fabrication traditionnelle des cithares.

Son projet vise à automatiser le perçage des centaines de trous nécessaires à la fixation des goupilles ou des chevilles, en tenant compte des différents angles requis. Cette automatisation permet de réduire les délais de fabrication et le risque d'erreurs humaines lors de ces nombreux perçages répétitifs. Le tout en s'adaptant à chaque modèle d'instrument.

Laurian témoigne : "C’est un projet qui ne passe pas inaperçu, ça change des cartes électroniques habituelles. Je me suis beaucoup amusé à le faire, même s’il reste encore beaucoup de travail."

Alain Wetterwald, quant à lui, ne tarit pas d'éloges : "Laurian a su s'adapter aux contraintes de la lutherie. Je retrouve dans l'ergonomie de l'élaboration de ses programme, ma méthode de travail. Je ne pensais pas que l'informatique puisse être le relais de mes gestes."

Voilà comment l’ingénierie et l’innovation se mettent aussi au service de lutherie d'art !

Une preuve, s'il en fallait une, que la formation de Polytech Montpellier, qui propose des profils d'ingénieurs spécialisés, est un véritable atout. Cette collaboration illustre parfaitement la capacité de nos élèves ingénieurs à s'adapter à des domaines aussi divers que la musique et la technologie, et à mettre leurs compétences en complémentarité pour œuvrer de concert.

AICET : Le TOEIC de l'IA

Des étudiants volontaires de l'Université, toutes spécialités confondues, dont certains étudiants de Polytech Montpellier, ont testé leurs connaissances sur l'IA. Une première pour l'Université de Montpellier et une approche unique en France et en Europe.

Le 30 janvier, le test AICET pour "Artificial Intelligence Competence Evaluation Test", test d’acculturation à l’IA, a été organisé sur le campus Triolet, pour 120 étudiants, en présence de Manu Reynaud, adjoint au Maire en charge du numérique pour la Métropole de Montpellier, Jean-Michel Marin, doyen de la Faculté des sciences et Sylvie Marchesseau, directrice adjointe de l'école.

Ce test de 40 questions réparties en 5 grands domaines, sous forme de QCM, est organisé par l’Université de Montpellier, la ville de Montpellier, Ville, et les entreprises Numalis et BionomeeX dans le cadre du vaste projet de formation et de sensibilisation : "IA Cluster : pôles de recherche et de formation de rang mondial en intelligence artificielle".

Dans la salle, quelques-uns de nos élèves ont répondu au test. Avec 70 % de bonnes réponses, c’est un élève de Polytech qui arrive en tête !

Pensé à la fois pour les entreprises et dans le cadre de la formation des élèves et enseignants, le test AICET a vocation à être certifié par l'AFNOR et déployé de manière très large après une phase de mise en place à Montpellier. Véritable outil vivant, l’AICET se complétera au fur et à mesure en suivant l’évolution technologique très rapide de l’IA.

Nous saluons le travail déployé par les équipes, dont nos collègues enseignants-chercheurs, Anne Laurent et André Mas.

>> Plus d'informations

>> Voir le reportage de France 3

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