Polytech Montpellier Université de Montpellier

Polytech Montpellier confirme son attractivité avec près de 600 nouveaux élèves

Polytech Montpellier a fait sa rentrée et accueille cette année plus de 580 nouveaux élèves. Une communauté étudiante riche, diverse, et consciente des enjeux actuels.

Une école toujours aussi attractive

Parmi les nouveaux élèves accueillis début septembre, plus de 220 étudiants ont intégré le cycle préparatoire, 330 ont rejoint le cycle ingénieur, dont 70 en contrat d’apprentissage, et 35 suivent l’un des trois Mastères Spécialisés labellisés par la Conférence des Grandes Écoles (CGE). Le plus récent est le Mastère CGE en Cybersécurité, qui accueillera plusieurs cadres d’entreprise. L’un de ses parcours sera spécifiquement dédié au domaine de la santé, en partenariat avec l’École de Santé Numérique portée par l’Université de Montpellier, et notamment par la faculté de médecine. 
Cette dynamique témoigne une nouvelle fois de la forte attractivité de l’école. 
Aux côtés des promotions de 4ᵉ et 5ᵉ année, l’école est également heureuse de retrouver ses étudiants internationaux, venus de plus de 15 pays.

Ainsi, près de 1 400 étudiants sont accueillis cette année au sein de 6 domaines de spécialité : Informatique, Électronique, Sciences des Matériaux, Génie de l’Eau, Mécanique, Génie Biologique et Agroalimentaire.

Polytech Montpellier au cœur de nouveaux partenariats

L’école a décidé de soutenir plusieurs axes stratégiques pour répondre aux enjeux actuels. L’année 2025-2026 sera marquée par un accroissement des propositions de l’école dans la mise en place de micro-certifications, qui concerneront aussi bien nos étudiants que les salariés des entreprises. La première de ces micro-certifications portera sur la formation à la transition écologique et devrait être proposée sur le territoire dans les prochains mois.

L’école est également en attente du retour de la Commission des titres d’ingénieur concernant un nouveau diplôme, qui pourrait démarrer dès septembre 2026 à Béziers, en partenariat avec l’IUT de Béziers et le lycée Jean-Moulin. Ce projet bénéficie aussi de partenariats renforcés avec des entreprises comme Genvia ou SLB, ainsi qu’avec l’écosystème industriel biterrois. Cette nouvelle formation, centrée sur l’industrie "verte", visera à combiner des compétences en management des systèmes complexes de production de biens avec le respect des engagements de décarbonation de l’industrie.

Sur le volet international, plusieurs partenariats clés ont déjà été signés, notamment avec des institutions aux États-Unis, au Canada, au Brésil, au Japon et à Hong Kong. L’année 2025-2026 sera également marquée par un rapprochement avec les écoles du réseau ENSA au Maroc, ainsi qu’avec des universités anglophones en Afrique, notamment au Kenya et en Tanzanie.

Les relations avec les entreprises demeurent au cœur du développement de l’école, avec, par exemple, la chaire partenariale signée en 2025 avec le Groupe ISIA, ainsi qu’une dizaine de nouvelles chartes de partenariat conclues au cours des derniers mois. À l’occasion de la soirée des partenaires de l’école, le 30 septembre prochain, l’école et ses entreprises partenaires travailleront sur les métiers qui transforment la société en profondeur.

Former des ingénieurs engagés

À Polytech Montpellier, on aime à rappeler qu’être ingénieur n’est pas seulement un métier : c’est une opportunité de changer le monde.

"Le développement durable est au cœur de notre mission de formation, déclare Lionel Torres, directeur de Polytech Montpellier. Nos élèves ingénieurs prendront part à plusieurs évènements dans les prochaines semaines, à commencer par le challenge d’entrepreneuriat et d’innovation durables destiné aux étudiants de 5ᵉ année. Nous croyons en la formation d'une génération d'ingénieurs engagés, capables de contribuer positivement à la planète."

En effet, en immersion totale du 6 au 10 octobre, 240 élèves de dernière année devront mobiliser leur créativité et leurs compétences pour imaginer des solutions aux enjeux environnementaux liés aux risques climatiques. Ce challenge est organisé en partenariat avec la Métropole de Montpellier et des professionnels du monde socio-économique.

Par la suite, du 17 au 21 novembre, une semaine sera consacrée à la formation de tous les étudiants de 3ᵉ année, toutes spécialités confondues, aux enjeux liés au développement durable et à la responsabilité sociétale. Les enseignants et enseignants-chercheurs de l'école seront mobilisés pour leur apporter les compétences nécessaires à la compréhension de ces enjeux et à la proposition d’actions concrètes.

Autant d’initiatives qui visent à développer l’école, tant sur son territoire qu’au niveau national et international, au service d’élèves ingénieurs acteurs de leur avenir.

Vents porteurs pour Nathan, futur ingénieur et kitesurfeur Big Air

En première année de PeiP à Polytech Montpellier, et il a déjà le vent en poupe : Nathan Texier mène un double projet ambitieux entre études d’ingénieur et sport de haut niveau. Spécialiste de kitesurf Big Air, discipline qui consiste à réaliser les sauts les plus spectaculaires possibles, il ne compte pas ses heures pour concilier passion, rigueur et études.

Nathan a suivi sa terminale à Hyères, tout en étant intégré au Pôle Espoir. Son choix pour Polytech Montpellier s’est rapidement imposé. Un choix géographique assumé : "C’est l’école du réseau Polytech la plus proche de la mer, et qui donne accès facilement à plusieurs spots, c’est l’idéal pour m’entraîner."

Nathan effectue son cycle préparatoire en trois ans grâce à un aménagement proposé par l’école. Il a ainsi pu choisir des TD exclusivement le matin, afin de libérer ses après-midis pour l’entraînement et les compétitions. "C’est un vrai confort, même si je suis parfois obligé de manquer des cours. Depuis septembre, je n’ai passé que quelques semaines sur le campus !"

Et pour cause : son année a été rythmée par des déplacements aux quatre coins du monde – championnats à Tarifa en Espagne, au Danemark, au Brésil, en Afrique du Sud, et même… au Barcarès, pour une touche plus locale ! Il y a récemment décroché une belle 17e place mondiale.

Nathan ne pratique pas le Kite Race (discipline olympique), mais le Big Air, plus spectaculaire et technique. "J’ai commencé à faire des figures vers 10 ans, après m’être essayé au skateboard. J’ai toujours été un peu casse-cou !" Aujourd’hui, il s’entraîne principalement seul et complète avec des séances de musculation.

S’il rêve de vivre un jour de son sport - car actuellement il "concourt à perte !" -, Nathan garde les pieds sur terre. Il envisage de s’orienter vers la spécialité Microélectronique et Automatique, attiré par la robotique, ou peut-être Matériaux ou Mécanique et Interactions pour concevoir… les kitesurfs de demain. "Mon sport m'apporte beaucoup pour ma future vie pro : la rigueur, la capacité à communiquer, à gérer les relations avec les sponsors, et surtout l’adaptation – car avec la météo, rien n’est jamais sûr."

Récemment 12e à la première étape du championnat du monde de Big Air au Brésil, Nathan est déjà en route vers les prochaines étapes : le très attendu Red Bull Big Air en Espagne, suivi d’un été d’entraînement aux Canaries. Les compétitions reprendront à partir de septembre (Brésil, Danemark, Italie, etc.). À suivre…

Vous voulez suivre le parcours de Nathan ?

Prix Max Mousseron : un élève de MI lauréat

Nous sommes fiers de partager la belle réussite de Romain Gayraud, élève-ingénieur en Mécanique et Interactions (MI), qui a reçu le 2e prix dans la catégorie "Recherche fondamentale" à l’occasion de la 40e édition du prix Max Mousseron (ex- IESF/Codige) , pour la qualité exceptionnelle de son rapport de stage de fin d’études.

Romain Gayraud a été récompensé, en présence de Philippe Augé, président de l'Université de Montpellier, Jean-Michel Marin, directeur de la Faculté des Sciences, Pascal Dumy, directeur de l'Ecole de Chimie, Daniel Guillermin, président de l'IESF-OM et Lionel Torres, directeur de Polytech Montpellier, pour son travail intitulé "Mise en œuvre et Analyse du Modèle de Croissance et de Remodelage (G&R) dans les problèmes biomécaniques relatifs à la santé de l'aorte".

C’est au sein du LMGC (Laboratoire de Mécanique et Génie Civil), l’un des laboratoires associés de l’école, qu'il a pu réaliser un stage de 5A d’une grande richesse scientifique. Il y a été encadré par David Li (Yale University), Yann Monerie (responsable du département MI / LMGC) et Cristina Cavinato (Chaire de Professeur Junior Polytech / LMGC), chercheuse reconnue à l’international pour ses travaux sur une pathologie rare, en lien avec les enjeux personnels de l’étudiant.

Ce lien privilégié entre l’étudiant et la recherche de haut niveau s’est transformé en un véritable projet de vie : Romain poursuivra en doctorat grâce à une bourse Handiversité attribuée par l’Université de Montpellier.

Un parcours exemplaire, qui illustre combien l’attention portée à l’inclusion et la synergie entre formation et recherche peuvent ouvrir des perspectives inédites.

Bravo Romain !

Ecouter le reportage de Radio Aviva

Le défi CoHoMa encore une fois relevé par nos élèves

Une mission, des drones, et une ambition : préparer l’Armée de terre du futur. C’est le défi relevé par une équipe d’élèves-ingénieurs du département MEA (Microélectronique et Automatique) dans le cadre du projet CoHoMa – pour COllaboration HOmme-MAchine –, un challenge technologique initié par l’Armée de terre, qui vise à imaginer les futurs systèmes de robotisation de l’armée.

Accompagnés par leurs enseignants Eric Dubreuil, Arnaud Vena et Michel Facerias, les étudiants devaient concevoir et développer des solutions innovantes, pour améliorer la coopération entre soldats et machines autonomes lors de missions militaires.

Ces drones aériens et terrestres intègrent des technologies avancées : traitement d’image, transmission radio de données, automatisation de commandes… Le tout est développé dans un framework ROS2 en Python, des standards dans le domaine de la robotique.

Mais les étudiants ne se sont pas arrêtés pas là. "Nous avons travaillé à intégrer de nouvelles technologies prometteuses, comme l’intelligence artificielle pour le traitement d’images, l’optimisation du code, ou encore la conception d’interfaces plus efficaces", témoignent-ils avec enthousiasme.

Au mois de mai, ils ont passé trois jours en immersion sur le camp de Beynes pour faire la démonstration réaliste de leurs drones et se confronter aux autres équipes. Pour cette troisième édition, 10 équipes participaient à CoHoMa3, constituées de 21 entreprises, 7 écoles d'ingénieurs, 3 laboratoires et 1 association.

Dans les innovations proposées cette année par Polytech Montpellier : une application dans un casque à Réalité Virtuelle, permettant aux opérateurs de se projeter dans le terrain modélisé en 3D, et voir en temps réel la situation de la mission. Ce projet leur a permis également d’acquérir des compétences solides en gestion de projet, en travail collaboratif et en adaptation à des enjeux complexes. Bravo à Antonin, Juan, Hugo, Jean et Manuel pour leur implication collective dans ce projet ambitieux.

Une belle illustration de la pédagogie par projet chère à Polytech Montpellier, qui met un point d’honneur à former des ingénieurs agiles, engagés et conscients des enjeux contemporains.