Polytech Montpellier Université de Montpellier

Élève ingénieur et joueur professionnel chez les Vipers

À seulement 21 ans, Maxence Dedreux jongle entre sa passion pour le hockey sur glace et ses études. Un équilibre difficile à trouver, mais qu’il s’efforce de maintenir avec détermination.

Après une première année en PeiP à Polytech Angers, Maxence a rejoint Montpellier pour poursuivre sa formation. Un changement d’école vécu comme un défi : "Ce n’était pas évident, tout le monde se connaissait déjà et les matières étaient différentes. L’intégration a été compliquée."

Aujourd’hui joueur professionnel chez les Vipers de Montpellier, Maxence s’entraîne quotidiennement à la patinoire Végapolis, située à Odysseum. Entre séances intensives et matchs le week-end, il fait face à des exigences de plus en plus élevées : "Les coachs sont très stricts à ce niveau, il faut toujours être au top."

Conscient que la carrière d’un sportif de haut niveau est éphémère, Maxence sait qu’il doit assurer son avenir professionnel : "Une carrière de hockeyeur s’arrête autour de 30 ans, parfois un peu plus, mais il faut anticiper. C’est pourquoi je souhaiterais intégrer le département Mécanique et interactions pour la suite."

Pour lui, le sport et les études ne sont pas incompatibles, même si certains l’ont encouragé à choisir : "Beaucoup m’ont dit d’arrêter le hockey, car à ce niveau, c’est difficile de concilier les deux. Mais je suis déterminé à ne rien lâcher."

Une organisation rigoureuse qui représente un atout pour ses études : "Le hockey m’apporte de l’organisation, de la concentration, et surtout l’esprit d’équipe, ce qui est très utile pour les travaux en groupe."

Actuellement en D2 avec les Vipers, Maxence et son équipe sont qualifiés pour la demi-finale du Championnat de France. Une opportunité qu’il aborde sereinement et en gardant les pieds sur terre pour assurer son avenir professionnel dans l’ingénierie mécanique.

FLOW : La Summer School internationale de Polytech Montpellier est lancée !

C’est un mois placé sous le signe de l’innovation, de la collaboration internationale et de la transition écologique qui vient de s’ouvrir à Polytech Montpellier. Depuis le 19 mai, et jusqu'au 13 juin, 43 étudiantes et étudiants venus des quatre coins du monde ont rejoint notre campus pour participer à FLOW, notre Summer School internationale.

 

Mixité culturelle et diversité

Ces jeunes talents proviennent de cinq universités partenaires de renom : Strathmore University (Kenya), The University of Texas at San Antonio et Boise State University (USA), Universidad Yachay Tech (Équateur) et City University of Hong Kong (Chine). Ensemble, ils forment la communauté des FLOWers, invités à relever les grands défis industriels et environnementaux de demain.

Deux parcours de formation leur sont proposés :

- SEM : Énergies renouvelables & Matériaux (Sustainable Energy & Materials), centré sur les innovations durables dans le domaine de l’énergie et des matériaux.

- DIP : Données & Traitement de l'information (Data & Information Processing), axé sur les technologies de l’information et la valorisation des données.

Au-delà de leur spécialisation, tous participeront à des ateliers collaboratifs sur les enjeux de la transition écologique, fil rouge de cette école d’été. Une dimension essentielle pour Polytech Montpellier, fortement engagée dans la formation d’ingénieurs responsables.

La séance d’ouverture s’est tenue en présence de Clare Hart, vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole déléguée aux relations internationales et à la coopération européenne. Un moment fort qui souligne le soutien de la métropole à cette initiative tournée vers l’avenir et l’international.

Un modèle pédagogique original et innovant

FLOW, c'est la sixième édition d'une initiative unique à Montpellier : un melting-pot culturel et scientifique où l’enseignement supérieur, l’écologie et l’innovation technologique dialoguent au quotidien. Les rencontres, projets et témoignages qui en émergent sont autant d’histoires à raconter.

Au programme de cette croisée des chemins : cours et ateliers en anglais, visites de sites industriels, événements interculturels, vie étudiante au cœur du printemps montpelliérain.

FLOW est organisé en partenariat avec l’École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier, L’Institut Agro Montpellier, l’Alliance Française Montpellier et ESN Montpellier (Erasmus Student Network). Il délivre un Diplôme d’Établissement de l’Université de Montpellier.

Mais FLOW, c’est bien plus qu’un programme académique : c’est une expérience humaine, scientifique et citoyenne.

Welcome to Polytech Montpellier!

Retour sur la finale académique des Olympiades des Sciences de l'Ingénieur

Jeudi 15 mai, l'école a accueilli, pour la 10ème année consécutive, la finale académique des Olympiades des Sciences de l'Ingénieur, un événement phare organisé par l'UPSTI (l'Union des Professeurs de Sciences et Techniques Industrielles) et l'Académie de Montpellier. Cette journée, placée sous le signe de l'innovation et de l'ingéniosité, a réuni plus de 130 lycéens de Première et de Terminale, venus de toute la Région Académique défendre leurs projets devant un jury de professionnels.

L'effervescence était palpable dans les locaux de Polytech Montpellier. Rendez-vous annuel incontournable des jeunes scientifiques, ce concours national s'adresse aux lycéens des classes de Première et Terminale (Spécialité SI, STI2D). Le travail s'effectue par équipes, constituées de deux à cinq lycéens, encadrés par un ou deux enseignants. Les projets réalisés par les équipes doivent intégrer des travaux expérimentaux pluri-technologiques dans le domaine des Sciences de l'Ingénieur.

Pas moins de 36 projets ont été présentés lors de cette finale académique, répartis autour de deux grandes thématiques :

- "L'ingénierie au service des enjeux énergétiques", pour les élèves de Terminale ;
- "L'ingénierie au service de la ville de demain", pour les élèves de Première.

Tous repartiront avec une superbe expérience : l’aboutissement d’un projet, les conseils de professionnels, toujours bienveillants à leur égard, et auront ainsi touché du doigt la réponse à la question : "Qu’est-ce qu’un ingénieur ?"

>> Lire notre communiqué de presse

Un quotidien à 100 à l'heure entre cyclisme et études d'ingénieur

Élève de première année à Polytech Montpellier, Mélanie Gassin pratique le cyclisme sur route à haut niveau, un sport exigeant qui rythme son quotidien entre entraînements, compétitions et études.

Dynamique, déterminée et passionnée, elle évolue au sein du Vélo Club Métropolitain et de la Team Grand Sud Cyclisme Féminin. "Nos compétitions s'étalent de février à octobre, avec un hiver plus calme à cause de la météo et de la nuit qui tombe vite." Cette année, elle a notamment disputé la Coupe de France en Nationale 2, remporté le Tour de l’Hortus et la Coupe de France à Albi, où 140 concurrentes étaient au départ. Elle a également participé au Tour du Gard face à des équipes internationales de très haut niveau.

Si elle vient à l'école à vélo - "évidemment" précise-t-elle en souriant -, Mélanie doit aussi jongler avec un emploi du temps très chargé. "Le cyclisme est plus flexible que les sports collectifs en termes d'entraînement, donc je n’ai pas beaucoup d’aménagements dans mon cursus PeiP en deux ans. Mais quand j’ai des compétitions le week-end, c’est très intense : je n’ai pas le temps de faire mes devoirs !" Heureusement, Polytech Montpellier propose des soutiens académiques pour aider les étudiants sportifs de haut niveau à réussir leur double projet.

Attirée par la spécialité Eau et Génie Civil, Mélanie envisage de poursuivre ses études en apprentissage. "Ce sera difficile de tout combiner. Je ne suis pas sûre de continuer le cyclisme à haut niveau à l’avenir, car cela demande beaucoup de sacrifices, c'est très prenant et même dangereux avec le risque de chutes." Pour elle, le plaisir reste le moteur essentiel : "C’est ce qui guide mes choix à chaque instant."

Même si elle admet ne pas avoir le temps de profiter pleinement de la vie étudiante, elle se réjouit de l’ambiance à Polytech Montpellier. "C’est sympa de voir qu’il y a une bonne dynamique !" conclut-elle avec enthousiasme.

Avec une telle énergie, nul doute que Mélanie continuera à rouler vers ses objectifs, que ce soit sur le bitume ou dans son futur métier d'ingénieure.