Polytech Montpellier Université de Montpellier

Une soirée émouvante et riche en enseignements

La soirée-débat sur l'autisme organisée le 15 novembre visait à mieux comprendre l’autisme et à fournir quelques clés pour les non-autistes. Les témoignages des étudiants, des enseignants et des professionnels présents ont révélé tout l’intérêt que revêt l’échange avec les personnes atteintes de troubles du spectre autistique.

Cet événement exceptionnel a réuni plus de 80 personnes dans l’amphi Peytavin.

"Les retours sont extrêmement positifs et le thème a vraiment fait écho chez les personnes présentes à la soirée, se réjouit Catherine Faur, directrice des études de l’école et à l’origine de l’organisation de l’événement avec Delphine Espi, enseignante du département Génie biologique et agroalimentaire. Les qualificatifs d'"intéressant", "instructif", "constructif", "émouvant" sont ceux qui reviennent le plus souvent !"

Elle ajoute : "Nous avons beaucoup appris grâce aux personnes qui ont accepté de témoigner, et cela a permis à un large public de prendre conscience de la nécessité d’aménager nos formations pour les étudiants porteurs de ce handicap."

Soirée DDRS : Record d'affluence dans l'amphi Peytavin

 Mardi 13 novembre, la soirée DDRS sur le thème "Comment nourrir la planète en 2050" affichait complet.

Les intervenants, Félix Lallemand, docteur en écologie, et Arthur Grimonpont, ingénieur en aménagement du territoire, ont littéralement captivé l’auditoire.

"Ils ont d’abord dressé un état des lieux du système alimentaire actuel, puis ont exposé leur vision pour en faire un système durable et responsable à l’échelle mondiale, résume Pierre Risso, chargé des procédures DDRS et Qualité. Ces conférenciers, jeunes et dynamiques, ont recueilli l’adhésion de la salle."

Contacter Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Voir les photos

Revoir la conférence

Simon Chamaillé-Jammes équipe un zèbre.

Polytech Montpellier jusque dans la savane !

Depuis fin septembre, dix zèbres et cinq lions sont équipés de dispositifs miniatures d’enregistrement audio conçus et fabriqués dans le département Microélectronique et automatique (MEA). Une technologie innovante pour en savoir plus sur la faune de la savane africaine.

Simon Chamaillé-Jammes, chargé de recherche au CNRS / CEFE (Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive), étudie l’éco-système animal en Afrique du Sud. Il a sollicité l’école pour travailler sur un projet de "bio logging", pour capter, enregistrer et stocker des données du vivant.

"Enregistrer des images est trop gourmand en énergie et en espace de stockage, c’est pourquoi nous avons opté pour le son, explique Laurent Latorre, responsable du département MEA et tuteur du projet. Nous avons donc imaginé un enregistreur audio miniature, faible en consommation d’énergie : avec 1 500 heures d’autonomie, cela en fait l’enregistreur audio le plus autonome du monde, tout en conservant la qualité audio."

Côté étudiant, c’est Thomas Godel (diplômé 2018) qui a travaillé sur le développement du projet, notamment sur les choix technologiques, dans la cadre d’un stage effectué au CEFE.

"Pour produire les seize prototypes, nous avons tout soudé manuellement au bâtiment 14 (halle technologique), précise Laurent Latorre. C’est là également que les boites étanches ont été usinées. On est presque au stade industriel !"

Avec déjà 15 000 heures d’audio enregistrées, soit vingt mois d’écoute 24h/24, le traitement des données promet d’être assez long… mais certainement très riche !

Contacter Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Une passerelle pour l’histoire

Dans le cadre de leur projet Mécanique de 5e année, trois étudiants apprentis en Mécanique structures industrielles, ont travaillé sur la réalisation d’une passerelle mobile permettant l’observation de traces de pas datant de 10 000 ans sur le site préhistorique de la Grotte d’Aldène.

Depuis l'année dernière, l’équipe composée de Arthur Berlendis, Clément Chareyre, Pierre-Louis Scherrer, tout juste diplômés, travaille sur la réalisation d’une passerelle afin que des chercheurs et archéologues puissent observer des traces de pas découvertes dans la grotte d’Aldène. Ce site archéologique de la commune de Cesseras dans l'Hérault, qui présente des traces de fréquentation humaine dès le Paléolithique ancien, est classé au titre des monuments historiques et fermé au public.

Ce projet a été encadré par Philippe Galant, archéologue et responsable spéléologie et patrimoine souterrain à la DRAC. Après plusieurs réunions et une visite de la grotte en janvier dernier, le groupe a réalisé l’étude, la conception et fabrication d’une passerelle mobile.

La réalisation d’un gabarit lors de la première visite a ensuite permis au groupe de fabriquer la passerelle finale sans difficultés. Cette fabrication comporte des pieds réglables pour remédier aux défauts du sol ainsi que des tôles amovibles afin que les archéologues puissent observer les traces de pas.

Depuis la mise en place de cette passerelle le 18 août dernier, les archéologues peuvent se pencher sur les traces de nos ancêtres sans laisser les leurs.

logo muse
logo um
logo réseau polytech
logo ministère de l'éducation nationale
logo eurace
logo cti
logo cge
logo cdefi
logo campusfrance
formations controlées par l'état
logo ddrs