Depuis fin septembre, dix zèbres et cinq lions sont équipés de dispositifs miniatures d’enregistrement audio conçus et fabriqués dans le département Microélectronique et automatique (MEA). Une technologie innovante pour en savoir plus sur la faune de la savane africaine.

Simon Chamaillé-Jammes, chargé de recherche au CNRS / CEFE (Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive), étudie l’éco-système animal en Afrique du Sud. Il a sollicité l’école pour travailler sur un projet de "bio logging", pour capter, enregistrer et stocker des données du vivant.

"Enregistrer des images est trop gourmand en énergie et en espace de stockage, c’est pourquoi nous avons opté pour le son, explique Laurent Latorre, responsable du département MEA et tuteur du projet. Nous avons donc imaginé un enregistreur audio miniature, faible en consommation d’énergie : avec 1 500 heures d’autonomie, cela en fait l’enregistreur audio le plus autonome du monde, tout en conservant la qualité audio."

Côté étudiant, c’est Thomas Godel (diplômé 2018) qui a travaillé sur le développement du projet, notamment sur les choix technologiques, dans la cadre d’un stage effectué au CEFE.

"Pour produire les seize prototypes, nous avons tout soudé manuellement au bâtiment 14 (halle technologique), précise Laurent Latorre. C’est là également que les boites étanches ont été usinées. On est presque au stade industriel !"

Avec déjà 15 000 heures d’audio enregistrées, soit vingt mois d’écoute 24h/24, le traitement des données promet d’être assez long… mais certainement très riche !

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Dans le cadre de leur projet Mécanique de 5^e année, trois étudiants apprentis en Mécanique structures industrielles, ont travaillé sur la réalisation d’une passerelle mobile permettant l’observation de traces de pas datant de 10 000 ans sur le site préhistorique de la Grotte d’Aldène.

Depuis l'année dernière, l’équipe composée de Arthur Berlendis, Clément Chareyre, Pierre-Louis Scherrer, tout juste diplômés, travaille sur la réalisation d’une passerelle afin que des chercheurs et archéologues puissent observer des traces de pas découvertes dans la grotte d’Aldène. Ce site archéologique de la commune de Cesseras dans l'Hérault, qui présente des traces de fréquentation humaine dès le Paléolithique ancien, est classé au titre des monuments historiques et fermé au public.

Ce projet a été encadré par Philippe Galant, archéologue et responsable spéléologie et patrimoine souterrain à la DRAC. Après plusieurs réunions et une visite de la grotte en janvier dernier, le groupe a réalisé l’étude, la conception et fabrication d’une passerelle mobile.

La réalisation d’un gabarit lors de la première visite a ensuite permis au groupe de fabriquer la passerelle finale sans difficultés. Cette fabrication comporte des pieds réglables pour remédier aux défauts du sol ainsi que des tôles amovibles afin que les archéologues puissent observer les traces de pas.

Depuis la mise en place de cette passerelle le 18 août dernier, les archéologues peuvent se pencher sur les traces de nos ancêtres sans laisser les leurs.

Le 29 septembre, Thomas Godel et Guillaume Gourmelen, étudiants en Microélectronique et automatique, ont disputé la finale européenne des Olympiades des métiers, catégorie métiers de la Robotique. Après six mois de préparation, ils arrachent la médaille de bronze.

C’est le terme d’une aventure de plus de deux ans : après les épreuves régionales puis nationales, les deux étudiants se sont hissés à la troisième place du podium européen. Une vraie fierté pour le binôme : "L’or a été pour la Russie, l’Autriche a fini deuxième et nous étions troisièmes, ex-aequo avec le Portugal. On visait le podium et nous avons réussi !"

L’épreuve disputée par l’équipe ? Déplacer grâce à leur robot des gobelets colorés d’un bac à un autre. Une présentation en anglais était également demandée sur le travail de câblage, de programmation, de configuration électronique sur le robot.

A l'école, une salle était dédiée pour les essais pendant toute la durée de la préparation.

"Nous avons dû travailler à distance car Thomas (Godel) est au Canada, témoigne Guillaume Gourmelen. Il y avait une très bonne entente dans l’équipe. Nous avons pu caler nos TP ensemble pendant deux ans pour pouvoir se dégager du temps pour travailler sur le projet, qui était très prenant. En effet, cet été pendant la fermeture de Polytech, j’ai installé le robot dans le salon de mes parents !"

En plus du travail de robotique, une vraie préparation physique et mentale était prévue avec un coach : "Lever à 5h du matin, Escape Game… ça nous apprend à gérer le stress, ça favorise la cohésion d’équipe. Et pendant la compétition, on fait le bilan de la journée et on se motive pour le lendemain."

Quels projets pour Guillaume Gourmelen, qui obtiendra son diplôme le 8 décembre prochain ? "Après l’intensité de ces derniers mois, je m’apprête à débuter une thèse au LIRMM, financée par le Japon (AIST) dans le domaine de la robotique humanoïde. J’aimerais faire quelques heures d’enseignement à Polytech, pour garder des liens avec l’école."

Quant à Thomas Godel, qui sera lui aussi diplômé le même jour, il poursuit un an encore son double diplôme à l'Université de Sherbrooke au Canada.

Prochaine étape : la compétition continue à Caen (épreuve nationale) du 27 novembre au 1^er décembre avec un nouveau binôme, Samuel Groger et Morad Bamadane, que Guillaume Gourmelen va pouvoir coacher…

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Le 25 octobre, la première édition du Forum Entreprises Triolet de l’Université de Montpellier a rencontré un vif succès en réunissant environ 1 500 personnes, étudiants et diplômés. Plus de 65 entreprises, start-ups, PME ou grands groupes, ont répondu à l’appel. Objectif de cette journée : favoriser une insertion professionnelle réussie à la sortie de l’Université.

La voie royale vers le marché de l’emploi

Organisé par le SCUIO-IP, en collaboration avec la Faculté des sciences, Polytech Montpellier, l’IAE et la Faculté de pharmacie, le Forum a débuté par une table-ronde sur le thème "Réussir son entretien de recrutement : de la candidature à l’entretien", avec le témoignage d’anciens étudiants devenus entrepreneurs et les conseils de spécialistes du recrutement, comme Florian Mantione.

Une mine d’informations pour les étudiants en recherche d’un stage ou d’un emploi, comme Assil El Yahyaoui, étudiante en dernière année d'Informatique et gestion : "Cet événement offre l’opportunité d’élargir son réseau. J’ai pu passer 6 ou 7 entretiens sur la journée ! L’occasion est rarement donnée de créer autant de contacts, et avec des entreprises de renom : Teads, Capgemini, Atos, SmartTrade, Viveris…"

Des liens forts entre l’école et le monde socio-économique

Les recruteurs des entreprises participantes étaient accessibles sur leurs stands. Objectif : présenter leur activité, cibler les profils d’étudiants, diffuser leurs offres d’emploi, faire passer des entretiens de recrutement.

C’est le cas de Grégory Pons, qui représentait la société Luxel : "J’ai rencontré beaucoup d’étudiants en recherche d’un stage, tous très motivés. Ils viennent aussi chercher des conseils. Nous avons été très bien accueillis, on sera au rendez-vous l’année prochaine !"

Quant aux anciens de Polytech Montpellier, ils n’ont pas oublié l’école : "J’étais impressionné par l’affluence sur les stands, confie Medhi El Guadi, diplômé 2017, aujourd’hui ingénieur commercial chez Etandex. Il y a plein de bons profils ! J’aurais beaucoup aimé qu’un tel événement soit organisé lorsque je cherchais un stage. C’est une super occasion de réunir le monde de l’entreprise et des étudiants."

La journée s’est achevée par des échanges informels autour d’un cocktail de clôture.

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Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., responsable du service Partenariats, 04 67 14 31 88