Polytech Montpellier Université de Montpellier

DDRS : Polytech Montpellier élue "Sustainability Institution of the Year"

Le 7 juillet 2021, les International Green Gown Awards, édition internationale des Trophées des Campus Responsables, soutenue par les Nations Unies, ont attribué le titre de "Sustainability Institution of the Year" à Polytech Montpellier, école d’ingénieurs de l’Université de Montpellier, pour son engagement dans des projets de développement durable ambitieux, face à de prestigieux concurrents internationaux, sélectionnés également pour la prise en compte des enjeux sociétaux dans leurs activités.

Une démarche pédagogique qui s’amplifie

Engagée dans une démarche Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DDRS) depuis 2010, Polytech Montpellier, école d’ingénieurs de l’Université de Montpellier, fait partie des 10 premiers établissements d'enseignement supérieur labellisés en 2016. Ce label a été reconduit en 2020.

Le déploiement de pratiques pédagogiques innovantes permet d’ancrer les problématiques DDRS au cœur de la formation des futurs ingénieurs. Être acteur du changement implique d’avoir conscience des enjeux actuels et futurs ; cela nécessite aux formations une adaptation permanente pour répondre aux nombreux défis sociétaux.

Une belle reconnaissance internationale

"L'école est très fière d'être lauréate de ce prix, se félicite Lionel Torres, directeur de Polytech Montpellier. Cela démontre que, grâce à l’engagement des équipes et une volonté partagée de l’ensemble des parties prenantes , l’avenir de nos étudiants est en marche pour une formation en phase avec les enjeux de transition écologique."

En les aidant à devenir des ingénieurs citoyens, des décideurs responsables, ces étudiants pourront inventer la société de demain en relevant les défis qui les attendent. Comme le précise Jean-Louis Bantignies, chargé de mission DDRS de l’école : "Former nos élèves aux enjeux de transition écologique est une responsabilité qui nous incombe en tant qu'acteurs de la formation de jeunes ingénieurs. Ce prix est la récompense d’un mouvement collectif, qui répond à une véritable demande de nos élèves."

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ASAP: A Sustainable Approach by Polytech Montpellier

Un enseignant-chercheur à la direction scientifique de la Chaire UNESCO-SIMEV

Mise en place par l'Institut Européen des Membranes (IEM) en 2004, la chaire UNESCO SIMEV (Science des membranes appliquée à l’environnement) apporte des solutions liées à l’eau mettant l'humain et la solidarité au cœur de toutes ses démarches. Elle a renouvelé son comité de direction intégrant le Professeur Marc Héran, enseignant dans la spécialité Sciences et Technologies de l'Eau et chercheur à l’IEM comme conseiller scientifique conjointement avec le Professeur Philippe Miele, de l'IEM.

Présidée par le Professeur Gilbert Rios, la chaire SIMEV s’appuie sur les objectifs de développement durable de l’ONU (ODD 6-7) pour promouvoir les technologies membranaires couplées ou non aux énergies renouvelables, afin de garantir un accès à l’eau potable, son assainissement ou son recyclage.

Les missions de la chaire se concentrent autour :

  • des actions d'éducation et de formation avec le développement d’écoles d'été ou semaines thématiques STM "Science et Technologie à Membranes" à vocation internationale.
  • des actions de terrain, comme l’installation ou la conception de stations d’eau potable, comme dans un lycée au Maroc ou un camp de réfugiés au Liban.
  • des actions de recherche et développement pour favoriser l’émergence de projets avec et pour les pays du Sud en lien avec le monde académique, les décideurs politiques, les partenaires techniques et sociaux.


Depuis de nombreuses années, Marc Héran s’investit dans la chaire aux côtés d’un autre enseignant-chercheur de Polytech Montpellier, François Zaviska, en créant, animant des cours, ateliers et travaux pratiques sur les technologies membranaires, avec et pour les pays du Sud. Ils participent ainsi à la formation de jeunes scientifiques et doctorants autour du traitement de l’eau et des technologies membranaires.

"À l’avenir, nous prévoyons d'accompagner des formations de techniciens dans les universités africaines, tout en développant leurs liens avec le monde industriel, explique Marc Héran. Le projet d’usine de dessalement à Dakar, piloté par Jany Arnal, diplômée STE 1989 et Directrice Générale de Suez Sénégal, requiert d'avoir des personnes compétentes en membranes."

La chaire SIMEV a été mise à l'honneur au Congrès International de la Paix de Genève 2020, où elle a présenté ses réalisations montrant comment elle contribue à la diplomatie scientifique et à la prévention des conflits liés à l'eau.

"Il y a une communauté de l’eau solide à Montpellier, qui concourt à la dynamique de tous ces projets : le Centre Unesco, la KIM Water de MUSE, l'IM2E, le pôle de compétitivité Eau AquaValley ou encore France Water Team…, ajoute Marc Héran. Il faut partager nos connaissances pour contribuer à améliorer la santé des gens afin que l'eau ne soit plus une source de conflits mais une source de paix."

Plus d'informations sur la chaire UNESCO SIMEV

Sélection au concours Ecotrophelia France

Meat & Meet, c’est le nom de l’équipe d’étudiants de la spécialité Génie biologique et agroalimentaire qui vient d’être sélectionnée pour les épreuves finales du concours Ecotrophélia France, aux côtés de 21 autres projets.

L'équipe de Polytech Montpellier défendra leur projet "Beefore", apéritif gourmand composé de viande de bœuf séchée, recouverte de croustillantes légumineuses concassées. Trois déclinaisons sont proposés : lentilles aux herbes de Provence, pois chiches au persil, à l’ail et au paprika fumé, pois cassés au curry.

Au total, 13 prix et plus de 30 000 € seront remis lors des épreuves nationales auront lieu les 22 et 23 juin à Nancy.

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L’impact environnemental du procédé de fabrication d’un matériau céramique

C’est le Centre de recherches et d'études de Saint-Gobain, situé à Cavaillon (Vaucluse), près de l’usine du Pontet, qui en a fait la demande. L’objectif de l’entreprise : zéro émission de carbone d’ici 2050.

Pour ce projet de fin d'études, la principale motivation de Robin Sales et Khadija Hajjaj, élèves de 5ème année en Matériaux, a été le lien avec l’environnement du projet. Khadija a d’ailleurs décidé d’approfondir le sujet en poursuivant en stage de fin d’études chez Saint-Gobain.

"Nous étions en plein dans l’éco conception, expliquent-ils. Il s’agissait de quantifier l’impact environnemental lors de la fabrication d’un matériau céramique. Nous avons utilisé la méthodologie de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) : la fabrication inclut plusieurs étapes, de la production, à la fin de vie du produit, en passant par sa distribution et son utilisation."

Cette céramique prend la forme de billes, qui peuvent ensuite être utilisées dans le traitement de surface ou le broyage. Leur procédé de fabrication – mélange, fusion, compression… – a été étudié pour déterminer les émissions de CO2 en fonction des étapes, et en se basant sur une journée de production. Voir les résultats.

"Pour le suivi de l’ACV, nous avons utilisé le logiciel SimaPro, qui modélise le procédé en utilisant des données de référence, précisent-ils. Nous avons pu ainsi analyser la provenance des matières premières – en l’occurrence, leur extraction a lieu en Chine ou en Australie, c’est donc le poste le plus important – mais aussi l’électricité utilisée pour le four, le transport, etc."

Les futurs ingénieurs ont également proposé des pistes d’amélioration, comme la provenance des matières premières (privilégier les pays européens), ou encore la provenance de l’énergie électrique.

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